La croissance des population des méduses dans les océans de la Terre est un bon indicateur pour la qualité des écosystèmes marins, selon l’experte Lisa-Ann Gershwin.
Dans son nouveau livre, „Stung! On Jellyfish Blooms and the Future of the Ocean” (Piqué! Sur l’explosion des méduses et l’avenir de l’Océan), Gershwin affirme que ces animaux invertébrés « charmants et merveilleux malgré tout » sont des bio-indicateurs pour la sante des océans.
« Ils nous disent qu’il y a quelque chose qui affecte l’équilibre. Ils sont comme les canaris dans les mines de charbon, si on peut dire ca. Mais, tandis que le canaris meurt quand les choses vont mal, les méduses prospèrent et se reproduisent », déclare Gershwin dans une émission radiophonique de CBC, faisant référence aux oiseaux utilisées par les mineurs pour détecter les fuites de méthane ou monoxyde de carbone.
La pêche excessive, la croissance de la température de l’eau et l’acidification des océans créent un environnement idéal pour que ces organismes maritimes se reproduisent, nous explique Gershwin. Malheureusement, l’augmentation du nombre des méduses a des graves conséquences pour l’environnement et empire la situation.
En dépit du fait que les méduses out une structure interne simple par comparaison aux autres organismes aquatiques, elles consument des créatures plus grandes, plus rapides et plus « intelligentes » qu’elles. Elles entrent en compétition même avec les baleines pour le plancton et les poissons.
« Donc, les méduses peuvent perturber un entier réseau trophique en consommant les organismes qui se trouvent à sa base » dit Gershwin « et aujourd’hui elles font précisément ca ».
Pour illustrer ses affirmations, elle a donne l’exemple de d’espèce Mnemiopsis leidyi, qui a été introduite d’une manière accidentelle dans la Mer Noire au début des années 1980. « Dans quelques années, Mnemiopsis est arrivée à représenter 95% de la biomasse de la Mer Noire »
Source: CBC
http://greenly.ro/apa/ce-indica-inmultirea-rapida-a-meduzelor
Article écrit par Răzvan Spiridon et traduit par Mihail Mitoșeriu