VIER PFOTEN demande au Gouvernement roumain de mettre fin a l’exportation des animaux vifs vers la Chine !
VIER PFOTEN s’oppose de manière véhémente au mégaprojet d’exporter 500.000 vaches de la race bigarrée de la Roumanie vers la Chine. « Un voyage de plus de 15.000 kilomètres et qui dure plusieurs mois représente une torture inimaginable et inacceptable pour les animaux » a déclaré Gabriel Paun, directeur de campagne pour VIER PFOTEN International.
Le Gouvernement a approuvé dans la session de 20 novembre un mémorandum pour l’exportation de plus de 500.000 vaches vives de la race bigarrée en Chine. Le premier transport devrait partir en janvier 2014. Ce mémorandum a été signé dans le cadre du Forum Economique Chine-Europe Centrale et de l’Est qui a eu lieu à Bucarest.
Le transport des animaux vifs sur des longues distances est un sujet controversé en Europe et au niveau du monde. Il n’est pas un accident le fait qu’il n’y a aucun pays d’Europe qui exporte des vaches vivantes jusqu’en Chine, pays situé à une distance de plus de 8.400 miles maritimes (plus de 15.000 kilomètres), représentant un voyage maritime qui dure plusieurs mois.
« Le transport sur longues distances implique une souffrance terrible pour les vaches, qui, parfois, conduit à des accidents et à une mortalité élevée. Il s’agit de plus de 500.000 vaches, donc, on discute d’une méga-souffrance. Le Gouvernement roumain est obligé de prévenir la souffrance des animaux par arrêter ce mémorandum entièrement aberrant. La Chine doit choisir ses vaches laitières dans ses pays avoisinants, a ajouté Gabriel Păun.
En dehors du transport, qui représente le problème principal pour le bien-être des animaux, les vaches roumaines, après avoir survécu le voyage, seront introduites dans un système d’élevage intensif dans des espaces fermés. En Chine, la production du lait est forcée, jusqu’à une quantité de 32 litres par jour pour chaque vache, tandis qu’en Roumanie, la moyenne quotidienne est de 10 litres.
« Apres une longue torture dans des bateaux, les bigarrées roumaines seront emprisonnées en Chine ». « Quelle est leur faute ? », conclut Monsieur Paun.
Photo : Gabriel Păun/VIER PFOTEN
Nous remercions Mme Livia Cimpoeru, Press Officer VIER PFOTEN Roumanie, pour ce communiqué de presse.
Article écrit par Valentina Mănoiu et traduit par Mihail Andreas Mitoșeriu