Dans le vaste contexte du réchauffement climatique, il y a des questions de plus en plus fréquentes qui visent la problématique des pertes des terrains agricoles et le déclin des propriétés bénéfiques du sol, qui soutient notre alimentation. Autrement dit, à fur et a mesure que des vastes régions subissent les effets de la désertification, des inondations ou d’autres phénomènes climatiques extrêmes, des millions de personnes seront forcées de migrer afin de trouver des conditions plus favorables.
Les conditions que nous avons ressenties pendant les derniers étés, comme, par exemple, des sécheresses extrêmes, deviendront des phénomènes normaux, disent les scientifiques. « Nos prévisions indiquent le fait que, jusqu’à la fin du XXIème siècle, ce type de sécheresse extrême et de longue durée sera un événement habituel », c’est l’hypothèse soutenue par un groupe de chercheurs de plusieurs universités des Etats Unis et de l’Université de British Columbia. L’étude qu’ils ont produite suggère que la sécheresse de 2012 sera considérée comme une période humide par rapport au notre futur beaucoup plus aride ! Ainsi, les spécialistes nous avertissent que l’humanité est en train de se confronter avec une « méga-sécheresse » qui aura un impact majeur sur l’agriculture.
Quel est la raison réelle pour laquelle les premiers hommes ont quitté l’Afrique pour aller vers le nord?
L’anthropologue Anders Erikkson, de l’Université de Cambridge, affirme que les premiers hommes qui ont essayé de quitter l’Afrique ont échoué parce que l’Afrique de Nord-est, la seule route vers l’Asie et le reste du monde, était un territoire inaccessible. « Les hommes ne pouvaient pas partir, Le climat était trop aride et chaud », dit Eriksson.
Néanmoins, des preuves archéologiques, comme les fossiles et les outils en pierre, montrent que les hommes ont réussi finalement de franchir les obstacles. Parce que les scientifiques peuvent observer les mutations génétiques des populations actuelles afin de découvrir ou se trouvaient nos ancêtres il y a 70.000 ans, les spécialistes de Cambridge ont établi que le réchauffement du climat est un des facteurs qui avaient influence les migrations.
Le réchauffement global a laissé des traces dans les sédiments, le pollen, le corail et même dans la poussière. Les scientifiques ont comparé les données relatives à la migration avec les informations génétiques et ont déterminé la connexion entre les modifications du climat et unes des plus grandes migrations de l’histoire (vers l’Asie, le nord de l’Europe et puis vers l’Australie et l’Amérique du Nord).
En effet, le motif primordial des migrations a été le besoin de trouver des nouvelles sources de nourriture et des territoires capables d’assurer la vie des hommes et des animaux.
Les scientifiques de l’Institut pour la sécurité de l’homme et de l’environnement de Bonn, Allemagne, affirment que jusqu’à 2050, plus de 200 millions d’hommes seront contraints de migrer vers des nouveaux territoires. Dans ce cas, les gouvernements doivent reconnaître la possibilité de telles déplacements de population afin d’être capables de prendre les meilleures solutions pour éviter les conflits. Les migrations massives affectent déjà des millions de personnes, qui ne sont pas des victimes de la guerre mais tout simplement des gens qui cherchent un espace ou ils peuvent continuer leurs existences.
Sources:
Reuters
Article écrit par Elena Neacşu et traduit par Mihail Mitoseriu.
http://greenly.ro/soluri/noi-migratii-generate-de-incalzirea-globala