Une des plus grandes catastrophes nucléaires de l’histoire a eu lieu dans le XXIème siècle, en 2011. Plus de deux années sont passées de cet événement, mais le monde ressent encore les moments de terreur de cette période. Il est encore plus surprenant que ce désastre s’est produit dans une époque où la technologie a atteint un niveau très élevé, et le Japon, le lieu de la tragédie, se trouve parmi les états les plus développés du monde.
Tout commence le 11 Mars 2011, à 14:46, quand le Japon est frappé par le plus grand séisme de son histoire, qui est aussi le deuxième plus grand dans l’histoire de l’Asie. Le tremblement de terre a eu son épicentre dans le nord-est de l’ile de Honshu, dans la région de Tohoku, ayant une magnitude 9,0 degrés sur l’échelle Richter. L’hypocentre du séisme a été situé à l’Est du littoral du Tohoku et avait une profondeur de seulement 24,4 kilomètres. Puis, après moins d’une heure, à 15:36, un tsunami frappe la côte est du Japon, avec des vagues qui ont avancé plus de 10 kilomètres à l’intérieur. Plus de 20.000 personnes sont tuées ou disparues, les ports sont dévastés, les villes – détruites, tout, à la suite de ce désastre.
Un cas particulier est celui de la centrale nucléaire de Fukushima-Daichii, située à 250 kilomètres de Tokyo et finalisée en 1975, avec 6 réacteurs en fonction. Au moment de l’accident, les réacteurs 1, 2 et 3 fonctionnaient à leur capacité maximale, tandis que les autres étaient en révision technique. Malgré la tentative échouée de recourir aux accumulateurs de réserve, à cause de l’impact avec les vagues du tsunami, le réacteur numéro 1 est le premier détruit à cause de l’avarie du système de refroidissement (sans un système de refroidissement, il y a le risque d’une surchauffe du cœur du réacteur, qui contient le matériel radioactif utilisé dans la fission, qui peut conduire à la fonte du cœur et à une explosion). Quatre jours plus tard, le 15 mars, les autorités publient des informations sur une nouvelle explosion, cette fois au réacteur numéro 3, suivie par un incendie au réacteur 4 (qui était dans une révision technique à ce moment-la). Il y a beaucoup de spéculation concernant le moment exact de chaque explosion, mais il est certain que les réacteurs 1,3 et 4 se sont fondus presqu’en totalité pendant les premières trois journées après le séisme. Apres deux semaines, les trois réacteurs sont stabilisés, et leur température est réduite à moins de 80oC vers la fin d’Octobre, et, en Décembre, on annonce la fermeture des réacteurs.
Apres avoir vu les notions introductives, dans une analyse des graves conséquences de cet accident nucléaire, le deuxième plus sérieux après celui de Cernobîl, en 1986, on peut énumérer une série d’événements qui relèvent la force dévastatrice de la nature et l’impossibilité pour l’humanité d’assurer un environnement sans dangers.
· Plus de 160.000 personnes ont été évacuées de la localité de Fukushima et de ses environs à cause du risque sévère posé par les radiations.
· Plus de 20.000 personnes mortes ou disparues.
· La quantité de césium-137 radioactif libérée dans l’atmosphère à la suite de l’accident est l’équivalent de 168 bombes atomiques comme celle utilisée à Hiroshima (Le radio-isotope césium-137 a une demi-vie de presque 30 ans, et il est fortement toxique, dangereux et explosif, présentant un risque sévère en cause de fuite radioactive).
· L’usine Merck KgaA, un des principaux producteurs des pigments pour les teintures, a été forcée de fermer son activité pour 6 mois, causant des pertes importantes pour les grands producteurs d’automobiles, comme Ford, Chrysler, Audi et BMW. (Située à 45 kilomètres de Fukushima, tous les employés de l’usine ont été évacués à cause du risque de contamination radioactive).
· Les premières mutations biologiques ont été découvertes après presqu’un an, parmi les papillons. Elles sont représentées par une réduction dans les dimensions des ailles ou la manque des yeux. Puis, on à observé aussi des mutations parmi les poissons.
· La quantité de strontium-90 dans les eaux souterraines et aussi dans les eaux de l’océan Pacifique près du littoral nippon a dépassé 900.000 becquerels par litre, c’est-a-dire quelques milles fois plus que la limite maximale admise.
· Le niveau de l’isotope radioactif d’iode-131 dans l’ouest du Pacifique est 7,5 millions fois plus élevé que la limite légale. Par conséquence, la pêche a été interdite sur la côte de l’est du Japon.
· L’accident nucléaire de Fukushima, comme l’accident de Cernobil, est placé au niveau 7 sur l’Echelle des Accidents Nucléaires.
Cet enveniment très grave est encore ressenti aujourd’hui. Malgré l’intention des autorités nippones de remettre en marche les réacteurs de Fukushima pour des raisons économiques et de construire d’autres nouveaux réacteurs, la majorité de la population s’oppose. Est-ce-que cette leçon suffit pour l’humanité ? Est qu’il faut d’autres désastres causés par la nature ou par l’homme pour remettre en question le hasard de l’évolution humaine ?
Bibliographie :
http://de.wikipedia.org/wiki/Kernkraftwerk_Fukushima_Daichii
http://www.greenpeace.org/romania/ro/campanii/energia-nucleara/Fukushima/
http://eco.vox.md/mutatii-genetice-in-urma-avariei-de-la-fukushima
http://www.youtube.com/watch?v=JMaEjEWL6PU
Article écrit par Vladimir Nechita et traduit par Mihail Mitoseriu.