Le siècle dernier a été caractérisé par des changements assez perceptibles du climat que les hommes de science les considèrent comme une réalité et un avertissement pour l’avenir. Malgré l’impuissance de notre société pour influer les cycles de longue durée que la Terre subit depuis les glaciations et jusqu’au présent, l’homme a affecté et accéléré par ses activités économiques, et plutôt industrielles, des changements que les climatologues appellent ,,le forcing climatique anthropique’’ (Christopherson, 2006)
Des records de température ont dominé les derniers 20 ans, en même temps dans les espaces continentaux et sur les océans, pendant la journée ou durant la nuit. Par exemple, 1998 a été l’année la plus chaude dans toute l’histoire, 2002 a été la deuxième plus chaude et 2003, la troisième plus chaude, et ces trois années ont éclipsée les valeurs-record enregistrées en 1995 et 1997 (Houghton et Woodwell, 1989). Même s’il y a des chercheurs qui considèrent que le réchauffement climatique est une pseudoscience ou un phénomène que nous ne comprenons d’une manière entièrement correcte, il est très important de connaitre ce changement pour expliquer l’impact de la croissance de quelques paramètres climatiques sur les systèmes physiques et géographiques de la Terre (Hensen et. Al., 2012).
Le nombre de preuves qui attestent que le réchauffement climatique, observé depuis 1950-1960 et provoqué par la société humaine ne cesse de s’accroitre. Parmi eux, nous devons mentionner la migration des zones climatiques des latitudes inferieures vers les latitudes supérieures, l’accélération de la fonte des glaciers, la croissance du niveau des mers et océans, tous ces phénomènes ayant lieu en temps réel, pas dans des simulations crées dans des laboratoires pour nous convaincre de l’existence des changements climatiques. Les hommes de science considèrent que les responsables pour ces changements sont les émissions de gaz à effet de serre – le CO2, le méthane et d’autres gaz qui s’accumulent dans l’atmosphère à cause de l’industrie.
Cette nouvelle science du réchauffement climatique a suscité l’intérêt des chercheurs et des gouvernements, qui sont arrivés à la conclusion que la seule solution pour comprendre l’ampleur des changements et pour combattre les effets est la coopération économique et politique de tout état touché par les changements climatiques. Ainsi, on a crée le Comite International pour les Changements Climatiques (IPCC), qui a pour objectif de faire le monde comprendre les risques des changements climatiques déterminées par l’activité humaine (IPCC, 2001). Par conséquent, des la troisieme réunion générale du group, on a établi clairement qui est le responsable pour le réchauffement et la croissance du niveau de l’océan – la société humaine. Avec la même occasion, on a dressé quelques scenarios pour l’évolution du climat – dont un porte le nom de ,,récession mondiale des glaciers montagneux’’ (Christopherson, 2006).
A la suite des études, il est évident que la société est coupable pour la présence massive des gaz à effet de serre, et il y a un consensus sur l’appréciation du fait que les plus grandes températures depuis le début de la météorologie mondiale ont été enregistrées dans les derniers vingt ans.
La perspective paléo-climatologique n’a pas été ignorée par les spécialistes, et ses indicateurs (concernant les calottes glaciaires, les sédiments produits par la disparition des glaciers, les récifs, les méthodes de détermination des spores et du pollen, les méthodes dendrochronologiques pour étudier le climat du passée…etc.) ont mis en évidence un processus de réchauffement dans les derniers 600 ans, qui s’est accéléré en particulier pendant les derniers 20 ans (Parmesan, 2006). De plus, on a calcule, sur la base des informations offertes par les calottes antarctiques, que la Terre se trouve dans une étape de réchauffement sans pareil dans les derniers 125.000 ans (Parmesan, 2006; Hansen, 2012).
Pour aller plus loin, il faut mentionner que les effets des changements récents sont ressentis d’une manière différente selon la latitude (Karl et. al., 2009). Ainsi, on a observé que si aux latitudes tempérées, la croissance des températures est de presque 0,4oC, en Groenland, dans la Sibérie ou dans la Péninsule Antarctique l’augmentation des températures atteint 3oC (Tang et al., 2013). Les études réalisés dans ces régions sont essentiels pour comprendre les incertitudes des changements climatiques, est pour ces raisons, l’année 2007-2008 a été déclarée ,,l’Année Polaire Internationale’’. Les hommes de science ont commencé de tourner leurs yeux vers les différences entre ce qu’on appelle fluctuations forcées – provoquées par l’homme, et les fluctuations non-forcées – naturelles.
Le grand défi pour les climatologues, dans le processus de création d’un modèle climatique, est la compréhension des tendances du climat, dans le caractère non-linéaire et chaotique du système climatique naturel d’aujourd’hui (Christopherson, 2006), et cette tache peut être comparée avec l’utilisation d’un ordinateur gigantesque avec lequel on doit programmer et connecter tout élément composant le climat. Donc, en employant des modèles mathématiques crées initialement pour la prévision meteo, on a développé un modèle climatique complexe qui porte le nom de ,,Modèle General de Circulation’’ (GCM). A son tour, il opère avec quelques sous-modèles qui prennent en considération l’atmosphère, l’eau océanique, la surface active de la terre, la cryosphère et la biosphère. Les modèles les plus sophistiques combinent l’atmosphère et l’océan.
[1] L’IPCC est une organisation fondée en 1988, qui fonctionne dans le cadre du Programme ONU pour l’Environnement (UNEP) et de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), composée de plusieurs départements scientifiques pour coordonner la recherche des changements climatiques au niveau global, pour prévoir les conditions météorologiques et pour élaborer des politiques en vue de combattre les effets des changements climatiques.
BIBLIOGRAPHIE
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