Chott el-Jérid est un lac saisonnier qui reste complètement séché pour la plupart de l’an. Le nom « Chott » est d’origine tunisienne, et décrit les lacs qui sèchent pendant l’été, mais qui ont de l’eau à l’hiver. Dans le passé distant, ce lac faisait partie de la Mer Méditerrané, mais aujourd’hui, il n’occupe que 5000 kilomètres carrés, au milieu de la Tunisie et près de la frontière avec l’Algérie. Cette situation est le résultat des mouvements tectoniques de la Terre, qui ont eu lieu dans la région il y a 1,5 millions d’années.
Dans les mois d’été, Chott el-Jérid est complètement dépourvu de vie. Le Soleil brulant sèche rapidement l’eau, qui s’évapore quinze fois plus vite que d’habitude. La surface du lac est formée par une croute massive de sel, qui couvre des sources souterraines d’eau. La région porte une couleur rouge, à cause du contenu élevé de fer du sol. Le lac est bordé par quelques villages, ressemblant des oasis, dont la population s’occupe exclusivement avec la culture des palmiers et le collecte des dates.
Le grand Chott el-Jérid est traversé par un énorme remblai, avec une hauteur de deux mètres et une longueur de presque 80 kilomètres, sur lequel on a bâti une chaussée qui relie les villes de Degache et Kebili. Cette route est utilisable seulement pendant l’été, parce qu’à l’hiver le lac se remplit d’eau.
Comme souvenirs, vous pouvez acheter d’ici les roses du désert qui sont, en réalité, des couches de sable cristallisés qui ont pris la forme des pétales d’une rose, ayant un âge de plus de 2000 ans.
Sources:
http://www.ziarulstiintelor.eu/stiri/2010-05/chott-el-jerid.aspx
http://benemie.fr/Jeudi-Douz-Chott-El-Jerid-Tozeur.html
Article ecrit par Florentina Stan et traduit par Mihail Mitoșeriu.