Le temps change tout. Les gens disent ca. Mais c’est n’est pas vrai, les actions changent les choses. Si on n’agit, les choses restent les mêmes. (Dr. House).
La toxicité des nanomatériaux dans l’organisme humain est un domaine d’étude assez nouveau, qui manque des recherches approfondies et qui a été démontré très récemment. Dans tout le monde, il y a moins de 1000 études sur ce sujet. La manière dans laquelle les nanoparticules réussissent à franchir les membranes cellulaires est encore peu connue. Seulement en 2007 avait lieu le premier congres scientifique dédié à ce sujet, à Stockholm, dans la Suède. La toxicité des nanoparticules des métaux lourds et de leurs oxydes reçoit peu d’attention, parce qu’on a besoin d’études complexes et systématiques sur leurs effets, études qui durent longtemps. Les principales voies d’accès pour les nanoparticules dans l’organisme humain sont l’inhalation et les médicaments injectables.
Les nanoparticules peuvent franchir très facilement la membrane cellulaire, en évitant les mécanismes naturels de défense, et, à son tour, la membrane des poumons est aussi inutile en tant que barrière. Ainsi, les nanoparticules paraissent comme des assassins parfaits. Les nanoparticules les plus dangereuses proviennent de la combustion à haute température, et présentent la toxicité la plus élevée. Les émissions des incinérateurs sont ni réglementés ni surveillés dans leur entièreté. Les nanoparticules sont assez petites qu’il est presque impossible de les capter afin de les étudier. En dehors de l’inconfort généré par les incinérateurs, les déchets de Roumanie sont aussi brulés dans les dépôts d’ordures, polluant ainsi très gravement l’atmosphère et affectant la sante des hommes qui vivent près de ce zones, et pas seulement.
Bien que le premier congres ait eu lieu en 2007, la première présentation de la nanotoxicologie a été réalisée 10 ans avant, en 1997, dans un article ou plusieurs scientifiques britanniques avaient expliqué la manière dans laquelle les nanoparticules de dioxyde de titan et de zinc provenant des panneaux photovoltaïques installés dans les zones urbaines peuvent affecter l’ADN des cellules de l’organisme et les protéines, conduisant à l’apparition de plusieurs types de cancer. Dans la même étude, après des recherches sur des souris, on a démontré comment les nanoparticules de dioxyde de titan attaquent directement le cerveau des animaux, en le détruisant peu à peu, dans un intervalle de temps assez court.
Une étude des professeurs de l‘Université de San Diego, Californie, présente comment, dans des conditions de laboratoire, les nanoparticules affectent les cellules hépatiques.
L’Inventaire des biens de consommation incluant des nanotechnologies, issu en 2006, précise que la plupart des aliments disponibles sur le marche contiennent des nanoparticules de carbone, d’argent ou de titan, selon l’environnement ou ils sont produits ou emballés. Une commission de recherche de l’Union Européenne affirme la nécessite d’élaborer une stratégie de recherche dans ce domaine afin d’obtenir des données plus précises sur le sujet des nanoparticules (cette intention avait été exprimée en 2008, mais, comme on a déjà dit, les études durent).
Au niveau mondial, les seules recherches approfondies dans le domaine des nanoparticules et de la nanotoxicologie sont les démarches de l’Université de San Diego, Californie. Selon les mots des scientifiques, au début, ils veulent se concentrer sur la compréhension des propriétés uniques des nanoparticules et des moyens pars lesquels elles se propagent assez rapidement de l’environnement vers l’organisme.
SC Metav CD SA est une autre institution qui recherche les effets de la nanotoxicologie, mais sans donner plus de détails sur le stage des études.
Entre 2000 et 2007, le nombre des publications traitant ce sujet d’est augmenté avec 600% (et, considérant qu’au présent il y a moins de mille articles, ca signifie qu’après 2007, la recherche a beaucoup freiné… Pourquoi ? La toxicité des nanoparticules pourrait affecter la prospère industrie chimique et aussi l’industrie pharmaceutique…). Les Etats-Unis conduisent dans le classement des articles, avec presque 500 publications, suivis à une grande distance par la Chine, l’Allemagne, la Grande Bretagne et le Japon. La Roumanie compte un nombre très réduit d’articles.
Malgré la durée très longue d’une étude sur les hommes, les recherches effectuées sur des souris ont donne des résultats effrayants, et tout ce qui nous reste est d’attendre…
Sources :
Article écrit par Ionut Radu et traduit par Mihail Mitoseriu.
tonio
10/08/2016
L’utilisation croissante des nanomatériaux, substances infiniment petites issues des nanotechnologies, génère de nouveaux risques professionnels encore méconnus faute de données suffisantes et d’études probantes pour détecter leurs caractères pathogènes spécifiques.
Les risques occasionnés par ces nouvelles nanotechnologies ou ces nouveaux nanoproduits proviennent en particulier du fait que leur utilisation se propage rapidement dans les industries du monde entier sans que leurs effets nocifs ou toxiques aient pu être bien évalués, notamment pour leur impact à long terme sur la santé des travailleurs : cela nécessite donc une vigilance et des précautions accrues, alors que l’exposition à ces nanomatériaux s’accroit fortement et que la dangerosité potentielle de certains d’entre eux est probable : La prévention des risques professionnels des nanomatériaux : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=466