Notre hygiène est composée de deux parties inextricables. Une de ces deux, la mieux connue, est l’hygiène interne, corporelle, que nous apprenons des le début de nos vies, et qui nous respectons car elle nous aide à rester en bonne santé. La deuxième, moins connue, est l’hygiène de l’environnement. La connaissance du niveau de contamination avec microorganismes de l’air, de diverses surfaces et des objets représente le plus important critère pour apprécier les conditions d’hygiène.
Déterminer les germes dans l’air
L’air n’a pas sa propre microflore, mais, néanmoins, on trouve toujours la des germes en suspension, comme les bactéries, les virus et des fungi. Ces germes proviennent de l’environnement externe (germes qui se développent a 15-20°C – composant la microflore aérienne cryophile) ou viennent de l’homme ou des animaux (les germes qui se développent a la température moyenne du corps humain – 37°C, composant la microflore aérienne mésophile). Les derniers sont importants du point de vue de la manière utilisée pour les déterminer et aussi du point de vue de leur action parce que leur présence est liée à la possibilité de transmission aérienne des maladies infectieuses.
La plus fréquente catégorie de germes mésophiles d’origine humaine qui sont présents dans l’air est celle qui comprend les germes saprophytiques, qui sont, selon le cas, toujours des pathogènes ou seulement dans certaines conditions. Ils proviennent du nez, du pharynx et de la cavité buccale, ou, plus rarement, de la trachée ou des grandes bronches, mais leur origine est aussi liée à la surface de la peau (intacte ou blessée) ou aux déchets.
Les études sur la qualité de l’air du point de vue microbiologique sont dans un stage embryonnaire en Roumanie, et dans des laboratoires spécialisés dans la médicine ou dans la protection de l’environnement, l’analyse bactériologique n’est pas réalisée dans le but de diagnostiquer des épidémies, mais seulement pour apprécier le potentiel de l’air pour transmettre des infections
Quelques informations sur les indicateurs bactériologiques de la contamination de l’air :
- Le nombre total des germes mésophiles dans l’air, qui se développent à 37°C est l’indicateur global pour apprécier les conditions d’hygiène dans une chambre.
- Le nombre de streptocoques hémolytiques est un indicateur de la contamination de l’air avec la flore nasale, pharyngienne et buccale, et la présence des souches beta-hémolytiques indique la présence d’une personne malade ou qui porte des germes.
- Le nombre de staphylocoques (la plupart sont des germes saprophytiques qui habitent dans les voies aériennes ou sur la peau de l’homme ou des animaux) est un indicateur comparable avec le nombre de microorganismes mésophiles, et indique plus précisément l’origine humaine ou animale de la contamination.
- Le nombre de germes coliformes (germes d’origine intestinale) indique un degré important d’insalubrité dans une chambre.
Parmi les méthodes spécifiques pour déterminer la contamination microbiologique de l’air on trouve les récoltes par sédimentation (la méthode Koch – rétention des germes sur un vaisseau Pétri qui contient un environnement de culture solide), les récoltes par aspiration (avec un système d’aspiration, débitmètre et système de rétention des germes) ou les récoltes par électro-précipitation (induction d’une charge électrique avec des électrodes sur un environnement de culture solide).
En conclusion, nous considérons que l’éducation pour la sante devrait être accompagnée dans les écoles, en commençant avec les premières classes, ou, encore plus tôt, peut-être depuis les études préscolaires, par des leçons sur l’importance d’un environnement propre et sain et sur l’altération de la composition microbiologique de l’atmosphère à travers nos actions ou celles de la nature.
Source :
http://water.me.vccs.edu/courses/env110/lesson3.htm
Article écrit par Gabriela Moroșanu et traduit par Mihail Mitoșeriu